Interview de Serge Karier auprès de WORT

Walferdange veut franchir un cap:

Sixièmes, les messieurs de Walferdange bataillent pour assurer leur maintien. Lorentzweiler était trop fort. Victorieuses d'Echternach, leurs collègues féminines occupent le leadership. Club formateur, la Résidence travaille sans relâche dans les coulisses pour passer un cap. L'entraîneur Serge Karier témoigne.

Serge, la cinglante défaite face à Lorentzweiler est-elle décevante?
Pas du tout. Le VCL est moins fort que Strassen mais il n'a pas grand chose à envier à Fentange et Diekirch. Il est capable de créer la surprise. Les gens ne croyaient, peut-être, pas à mon discours mais mon équipe bataillera pour assurer son maintien. Mes propos étaient ceux-là au mois d'août. Les résultats (6e, 2 victoires) me donnent raison: je n'ai pas caché mon jeu. Le passeur Gilles Braas n'est plus là (en raison de ses études) et le comité n'a pas désiré délier les cordons de la bourse. Nous entamons un travail de reconstruction. Le Luxembourgeois Frédéric Santinelli sera de retour (de blessure) d'ici deux semaines. Son apport sera intéressant. Je suis également à la recherche d'un (autre) élément expérimenté. Mes joueurs devront remporter les matches face aux concurrents directs pour éviter le scénario catastrophe.

Le situation est meilleure pour les filles. Remporter le titre est-il obligatoire?
La hiérarchie est serrée. Le plus important est d'être «fit» en mars lorsque les choses sérieuses débuteront. A choisir, je préfère perdre un set contre Echternach en novembre que face à un rival en mars ou avril. Walferdange nourrit de solides ambitions en Novotel Ligue et respecte son tableau de marche à ce jour. Contrairement à la Gym Volley et Mamer, je «perds» la majorité de mon groupe durant trois semaines (mi-décembre – début janvier) afin de permettre au sélectionneur national Detlev Schönberg de préparer le tournoi du Novotel » (4, 5 et 6 janvier 213) de la meilleure façon possible. Il faut tenir compte de ce paramètre pas simple à gérer pour un entraîneur. Je récupère des filles fatiguées, physiquement et mentalement. J'adapte mes entraînements qui ressemblent à une « colonie de vacances.

Sans le crier ouvertement, le comité ne ménage pas ses efforts...
En effet. Walferdange est et reste un club amateur mais aligne 7 équipes seniors (4 messieurs et 3 dames), 1 loisirs sans oublier d'innombrables chez les jeunes. Une organisation minutieuse s'impose et ne tombe pas du ciel. En parallèle, notre intention est de «professionnaliser» la structure existante et attirer, fidéliser de plus en plus de spectateurs – plus ou moins 100-150 lors des matches à domicile programmés un samedi sur deux (18h et 20h). Un disc jockey diffuse de la musique, annonce la composition des équipes, vante nos sponsors. Un fan shop vient d'être ouvert alors que nous discutons avec les médias (télévision, radios, presse,...) et sommes à leur écoute pour améliorer les conditions de travail. Nous tenons à franchir un cap. On s'inspire de ce qui passe en Allemagne.

http://www.wort.lu/fr/view/walferdange-veut-franchir-un-cap-50967820e4b0fe37043e8dfb

Retour au menu ...